Présentation sur le plan humain

Populations urbaines et rurales

-Populations et groupes Ethniques
La population de l’espace urbain de Bayangam est composée en grande partie des ressortissants de l’ethnie bamiléké ; toutefois des ressortissants d’autres ethnies du Cameroun à l’instar des Béti, des Peuls du Grand Nord, des Bororos et les anglophones du Nord-Ouest occupent une place de choix dans cette cité. Ces allogènes se retrouvent dans l’espace communal pour des raisons soit de fonctionnariat, d’agriculture, de commerce ou d’alliance (mariage).A la date d’aujourd’hui, la cohabitation entre ces différents groupes ethniques est pacifique.

-Mouvements migratoires des populations de l’espace urbain de Bayangam
La carte de mobilitédes populations de l’espace urbain de Bayangam relève que les localités les plus fréquentées par ces populations sont les villes de Bandjoun, de Bafoussam, de Yaoundé, de Dschang, de Douala etc. Les raisons de ces déplacements se rapportent essentiellement à l’administration, l’éducation, la santé, au commerce, à la recherche d’emploi voire aux loisirs.
Du nombre des habitants résidants dans l’espace urbain et dénombré lors du Diagnostic, le chiffre tournerait autours de 2.477 habitants

-Religions pratiquées
Les religions pratiquées au centre urbain de Bayangam sont le christianisme et l’animisme. Le christianisme est constitué des catholiques et des protestants. Les adeptes du catholicisme sont majoritaires comparé à ceux du protestantisme seulement à côté de ces deux, est pratiqué le culte des crânes (animisme) surtout par la majorité autochtone bamiléké. Les messes se font pour ce qui est des catholiques, dans les chapelles de Djeugwe et Kouopou, et pour ce qui est des protestants dans l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC), paroisse située à Kouopou.

Populations vulnérables et handicapées

Couches vulnérables Nombre de personnes Problème identifié Causes pertinentes Besoins
Personnes âgées Indéterminé -Adhésion limitée à l’association existante des personnes âgées  -Sous information
-manque de moyens
-sensibiliser, former aux initiatives communes
-Prise en charge par les services sociaux
-hausse du budget du service social
Veuves et femmes indigentes Indéterminé Difficultés à s’auto prendre en charge et à gérer les charges de familles qui les incombent -Nombreuses charges familiales à supporter par certains
-Pauvreté ambiante dans les familles
-Méconnaissance des dispositifs mis en place par l’Etat pour leur venir en aide
-Insuffisance de moyens auprès du centre social pour la prise en charge
-Apporter un appui matériel et financier auprès du centre social pour la prise en charge de cette couche sociale
-Renforcer les capacités de ces femmes dans la création et la gestion des AGR
Malades mentaux Indéterminé Difficulté pour les familles à prendre en charge en leur sein les cas de malades mentaux -Pauvreté ambiante dans les familles Accompagner les familles dans la prise en charge des malades mentaux